U47 : Lorient pendant la guerre

Septembre 1940. Le U-Boot U-47 arrive à la base de Lorient. Ce sous-marin reste célèbre pour avoir coulé le HMS Royal Oak, un an plus tôt, dans la rade écossaise de Scapa Flow. A Lorient, dans le Château des Sardines (Kerlilon), les officiers de la Kriegsmarine planifient les sorties des U-Boot. Mais avec l’aide de la résistance lorientaise, l’amirauté anglaise apprend le prochain parcours du U 47. La chasse est lancée…

Chaque tome de cette série de bandes dessinées décrit une nouvelle mission du U 47.

Ainsi, dans le tome 3, la Kriegsmarine en base à Lorient est inquiète. Sur une île de la mer de Barents, un poste d’observation allemand ne communique plus, laissant les U-Boot sans nouvelles des convois alliés. Le U-47 est dépêché sur place pour enquêter. Mais à son bord, un traître cherche à faire échouer cette mission…

Dans le tome 4, se déroulant avant l’entrée en guerre des Etats-Unis, des navires américains neutres subissent les dommages par les U-Boot. C’est pourquoi le président Roosevelt donne l’ordre d’attaquer cet ennemi à la moindre menace. On découvre ainsi les tactiques mises en place par la Kriegsmarine et l’US Navy. Un véritable jeu du chat et de la souris…

Dans le tome 5, les États-Unis viennent d’entrer en guerre. L’amiral Dönitz veut lancer une offensive rapide aux portes de New York. Une fois de plus, l’U-47 va devoir mener une dangereuse mission…

Au fil des albums, le scenario haletant de Mark Jennison est de moins en moins décousu. Il tente de montrer l’atmosphère étouffante qui régnait à bord du U-Boot. Mais il s’écarte de la véritable histoire du U-Boot U-47.
Ce scenario présente également les bombardements alliés sur Lorient ainsi que le rôle de la résistance bretonne. Il montre que certains nationalistes bretons commencent à envisager d’aider l’Allemagne, contre l’espoir d’obtenir l’indépendance de la Bretagne.

Les dessins de Gerardo Balsa et les couleurs malheureusement informatiques de Nicolas Caniaux restent très classiques. Très à l’aise pour dessiner les navires, sous-marins et avions, Gerardo Balsa l’est un peu moins sur les personnages, un peu trop figés. On s’amuse de constater que pour dresser le portrait de Günther Prien, véritable commandant du U 47, le dessinateur semble s’être inspiré des traits de l’acteur Dieter Eppler, qui campa le rôle de Prien dans le film allemand U47 Kapitänleutnant Prien (1957) de Harald Reinl.

Chaque BD contient également un important dossier (85 pages) consacré à la Bataille de l’Atlantique.