Catusagios Admin
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| Sujet: Les pièces des cornemuses fabriquées grâce à l'imprimante 3D ! Ven 28 Nov 2014 - 8:05 | |
| Les pièces des cornemuses fabriquées grâce à l'imprimante 3D ! C’est une expérience innovante : un designer nantais a utilisé l’impression 3 D pour dessiner les pièces des cornemuses du bagad de Saint-Nazaire. Une technique mise au service de la tradition.Des cornemuses bicolores, noires et blanches. Curieux ! Les puristes de la musique traditionnelle auront pu être surpris, en allant assister à des concerts du bagad de Saint-Nazaire, ces derniers mois : l’ensemble de musique bretonne s’est en effet produit avec des cornemuses affichant des bourdons blancs. Pas commun, et pour cause : ces longs tubes qui dépassent de la poche, sont d’ordinaire de la couleur du palissandre, un bois très dense. Mais ceux du bagad de Saint-Nazaire, étaient en fait en plastique polyamide, fabriqués avec une imprimante 3 D. Une première dans le monde de la musique imaginée d’abord "pour dépanner des potes !", raconte Laurent Lebot. Une petite révolutionCe Nantais est designer industriel. Il a pratiqué la cornemuse pendant sept ans et a gardé de solides liens d’amitié avec le milieu. Alors il n’hésite pas à aider quand il le peut. Et le bagad de Saint-Nazaire a été confronté à un gros problème : comme chaque année, il participe à des concours et pour leur passage, les joueurs veulent interpréter des morceaux composés en do. Mais les cornemuses, par nature, sont en si bémol. Il faut donc tout changer, sous peine de risquer la fausse note. Cela coûte cher, environ 800 euros par instrument, et le bagad n’en a pas les moyens. Laurent Lebot choisit alors de modéliser et d'imprimer en 3 D, en les raccourcissant, les jeux de bourdons des cornemuses. En un après-midi, il dessine les 27 pièces nécessaires, qui sont imprimées en une nuit. "C’est beaucoup plus rapide et cinq fois moins cher qu'avec un artisan traditionnel", constate le designer. La technique, innovante, permet aussi la customisation : comme une pièce représentant un bateau ailé, symbole du bagad. Une petite révolution. Car si le plastique est déjà utilisé pour les instruments, la technique de l’impression 3 D permet de faire des pièces sans moulage, très complexes, rapidement, et à peu de frais. Elle ouvre même de nouvelles perspectives : "On peut imaginer toutes les formes, et en jouant sur la matière, inventer de nouvelles sonorités !" Laurent Lebot n’envisage pourtant absolument pas de faire de la concurrence aux métiers traditionnels. "J’expérimente avec ma machine, mais l’idée est de sensibiliser les futurs artisans en leur montrant ces nouvelles techniques." source : http://www.metronews.fr/nantes/saint-nazaire-loire-atlantique-les-pieces-des-cornemuses-du-bagad-fabriquees-grace-a-l-imprimante-3d/mnkA!ZHKHo9v5lSXc/ | |
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