Découverte d'une nécropole

Citation :: Soissons
Découverte d'une nécropole / Au cœur de l'aristocratie gauloise

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Parmi les onze sépultures mises au jour, deux éminents personnages celtes enterrés sur le châssis de leur char entre les deux roues cerclées de fer.

Une équipe d'archéologues soissonnais vient de mettre au jour une nécropole gauloise à Attichy, à la limite de l'Oise.

LA vallée de l'Aisne vient une nouvelle fois de délivrer l'un de ses nombreux secrets.
Après Bucy-le-Long et Vasseny, c'est une nouvelle nécropole gauloise qui a été mise au jour, en juin, par des archéologues soissonnais dans une carrière de granulats à Attichy, à la limite des départements de l'Aisne et de l'Oise. Ces fouilles ont notamment révélé « les tombes de deux éminents personnages celtes, enterrés avec leur char », se félicite l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives).
Cette nécropole gauloise s'étend sur près de 1 300 m2, sur une terrasse dominant la rivière. Elle abritait onze sépultures « de douze personnes, dont six adultes, cinq enfants et une personne incinérée. » D'après les premières estimations, ce cimetière aurait été en usage « vers 250 avant notre ère, période charnière qui se caractérise habituellement par l'abandon de l'inhumation au profit de l'incinération. »
Deux tombes à char
Ce changement de pratiques funéraires s'est opéré à un rythme différent selon les régions. « Avec un abandon plus tardif de l'inhumation, la nécropole d'Attichy se rattache
donc probablement au groupe culturel Aisne-Marne », envisagent les archéologues. Inviolées, ces tombes recèlent de trésors. Parures et accessoires vestimentaires accompagnent les défunts, « des bracelets, des fibules, des anneaux de ceintures, en bronze, fer ou lignite, mais aussi des ustensiles de toilettes, des outils, des récipients en céramique. » Autant de signes de l'importance sociale des défunts.
Les rangs hiérarchiques les plus élevés de cette communauté s'expriment au travers de deux tombes à char. Ces deux personnages en armes reposent sur le châssis de leur char.
Dans les mois à venir, l'étude de ces objets, aujourd'hui stockés à l'institut de restauration et de recherches archéologiques et paléo-métallurgiques de Compiègne, devrait révéler quantité d'informations après 2 300 ans d'enfouissement.
Alexandre ALLARD

Article paru le : 7 juillet 2009

Fascinant !

:bravo1: ... oui en effet fascinant. J'ai hâte d'en savoir plus sur cette découverte...

On peut voir des photos des objets et chars qqpart ?

Admin Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 30/09/2006

Décidemment, les tombes à char sortent de plus en plus souvent!
Pour les images des objets ou des restes de chars (ça doit certainement se limiter aux bandages de roues et quelques petits éléments, comme les clavettes, rivets et autres), tant que le site n'aura pas été publié (article simple, ou monographie) je ne pense pas que tu puisses avoir accès à ces données...